Juin, mois de transhumance, de montée aux estives.
Une journée en image, passée avec les brebis qui partiront de Bouychet, là où s’arrête la route venant de Siguer, pour arriver jusqu’au barrage de Gnioure.
Les brebis fraîchement descendues des camions commencent à s’agiter dans leur enclos et témoignent de leur excitation par leurs bêlements. L’appel de la montagne ! Il est temps de réunir le troupeau avant sa montée vers les herbages des montagnes Siguéroises. Les brebis s’engouffrent dans le chemin qui mène à Gnioure.
Montée le long du ruisseau d’Escalès
Arrivée à la jasse de Brouquenat d’en bas et traversée du ruisseau au pont de la Peyre
Grosse chaleur, les brebis chôment à la cabane d’Auruzon !
Mais d’où vient l’expression « être au chômage » ?
Ce sont des mots que l’on entend tous les jours sans que l’on connaisse forcément leurs origines. Le mot « chômage », issu du latin « caumare » (« se reposer pendant les grandes chaleurs ») est lui-même tiré du grec « kauma » qui a donné « calme ». « Chômer », signifie donc tout à la fois être calme, ne rien faire et rester à l’ombre. C’est valable pour le bétail comme pour les hommes. Par extension, le chômage désigne une période d’inactivité lorsque quelqu’un a perdu son emploi.
Reprise de la montée
Arrivée sur la crête du Taychou
Descente vers Gnioure par le « Pécalvet » Visiblement les brebis n’ont pas le vertige et n’utilisent pas les cables tendus le long de la paroi !!!
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