L’eau du robinet hautement désirable ?

Journée mondiale de l’eau

La journée mondiale de l’eau célébrée par l’UNESCO se tient chaque année en mars pour plaider en faveur de la gestion durable des ressources en eau douce.

Cette action est à corréler à la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) dont un nouveau décret d’application est entré en vigueur à partir de janvier 2022 … avec de fortes implications pour sortir du plastique jetable.

En effet la non qualité de l’eau du robinet signifie consommation d’eau en bouteilles donc pollution en plastiques jetables.

Occasion de faire le point pour Siguer

Il ressort des différentes études que la France possède une des meilleures eaux potables du monde et pourtant nous sommes un des pays les plus consommateurs d’eau en bouteille plastique !

Crédit photo : Gobi

Un français a consommé en 2019 en moyenne133 litres d’eau en bouteille par an, soit quelques 9 milliards de litres pour l’ensemble de la population française ce qui classe notre pays parmi les cinq pays au monde qui consomment le plus de bouteilles en plastique, derrière le Mexique, la Thaïlande (qui n’ont pas accès à l’eau potable) l’Italie et l’Allemagne (Source : Office international de l’eau).

Ramené en bouteilles de 1,5 litre, cela représente 88 bouteilles en moyenne par habitant et par an.

A Siguer quel constat peut-on faire ?

En une année, le nombre de jours où l’eau a été déclarée impropre à la consommation s’est élevé à 50 jours environ.
Soit, à raison de 2 bouteilles de 1,5 litre octroyées par personne et par jour, nous atteignons le chiffre de 100 bouteilles plastiques par personne soit 10 000 bouteilles pour l’ensemble de la population Siguéroise et ce uniquement pour des problèmes de non qualité de l’eau du robinet.

Cette situation avec un tel impact environnemental est-elle acceptable ?

Ne faut-il pas agir auprès du SMDEA (Syndicat Mixte Départemental des Eaux et de l’Assainissement) pour que les installations en vallée du Siguer fonctionnement de manière à produire sans discontinuer de l’eau répondant aux normes de qualité en vigueur ?

Il y a un an, le SMDEA annonçait la mise en œuvre d’un important plan pluriannuel d’investissement de 160 M€ sur six ans, près de 88 M€ en termes d’eau potable, et près de 70 M€ dans les réseaux d’assainissement.

Cette annonce c’est traduite par un dessin humoristique dans le site d’information www.azinat.com , intitulé « Pluie d’euros sur le département » !

https://www.azinat.com/2021/03/pluie-deuros-sur-le-departement/

Ne peut-on pas imaginer que Siguer puisse recevoir juste une « grosse averse » pour l’amélioration de ses installations en eau potable sans parler de l’assainissement de ses hameaux ?

Une chose est certaine, offrir des bouteilles d’eau est le minimum à faire pour pallier aux problèmes de non qualité, mais ceci ne peut pas être une solution pérenne; n’oublions pas l’impact environnemental ainsi que toutes les autres contraintes générées tant pour la mairie que pour les usagers.


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